Serge Latouche(1) nous exhorte à changer notre imaginaire tellement attaché à notre passion pour la consommation, a la société de croissance qui détruit notre civilisation et met la planète en danger.
Il trône une politique de l’après développement pour éviter de courir vers l’abîme. Nous ne conjurons pas les méfaits de la marchandisation en restant attachés au monde du développement infini. Notre mode de vie n’est pas tenable. Les conséquences sont dramatiques pour les paysans africains, les yéménites, les coolies chinois, les papous.
Comment faire ? Favoriser tout ce qui peut se réalier à l’échelon local, soutenir l’idée d’un impôt de 0,5 % sur les transactions financières qui rapporterait de 150 à 500 millions de dollars, qui serviraient à financer la protection de l’environnement, en luttant par exemple contre l’exploitation des fonds marins, le saccage des forêts, l’utilisation desr énergies fossiles.
Décoloniser l’imaginaire (Ed. Libre et solidaire)
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