Il y a 5 ans, un ménage qui disposait d’un salaire de classe moyenne pouvait dépenser sans angoisser. Aujourd’hui il vit dans la crainte d’être sans cesse « à découvert » car à cause de l’augmentation des prix, de la dévaluation, de la montée du prix de l’essence, il est en difficulté. Les aides de l’état ne suffisent pas. La raison en est que ce ménage vit encore avec les références qu’il avait il y a 10 ans. Il n’a pas compris qu’il lui faut changer de mentalité et vivre comme le faisaient ses parents au sortir de la dernière guerre. Il lui faut vivre bien, mais sobrement et ne manger peut être de la viande que 2 fois par semaine quand il en trouve, avec plus souvent qu’autrefois des pommes de terre, des aubergines et au mieux des poivrons du jardin du maraicher voisin. Vivre sobrement. Désirer habiter une maison avec un petit jardin au lieu d’habiter un immeuble c’est fini. Les sociétés qui construisaient les petites villas font faillite. Elles n’ont plus de commandes. Le tissu industriel qui construisait et fonctionnait bien ne fonctionne plus. L’espace pour construire fait défaut et coûte beaucoup plus cher. On assiste à une transformation des entreprises. Les sociétés du genre Duvalex doivent se transformer en Scoop si elles veulent durer, survivre. En effet la France faisait dans les niches pour riches ou dans les services assurés souvent par des immigrés plus ou moins déclarés. Financer les services sociaux grâce au travail des ouvriers très qualifiés, pendant que les milliardaires font encore des bénéfices, c’est bientôt terminé. Il faut changer son mode vie si l’on veut survivre. C’est donc un profond changement structurel qui s’annonce. Cela n’empêche pas de vivre correctement mais le luxe d’autrefois est maintenant interdit. Ce n’est pas dramatique pour ceux qui ont compris et s’adaptent sans devenir des survivalistes.
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