Adhérer au théisme c’est penser que celui qui a son propre dieu, son propre théisme, qui est autre, différent, d’une autre race peut-être, est à éliminer. L’on va désirer tuer l’autre dans un réflexe tribal car il a un autre dieu que moi. Il est donc d’une autre tribu. Je n’ai qu’à le faire disparaître.
Il faut se débarrasser de cette vision théiste qui conduit au tribalisme. C’est à quoi nous exhorte l’apôtre Paul dans l’Epître aux Colossiens ch. 3, v. 9-11 : « Vous vous êtes dépouillé de l’homme ancien, avec ses agissements et vous avez revêtu le nouveau, qui se renouvelle en vue de la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. Il n’y a là ni Grec, ni Juif, ni circoncis, ni incirconcis, ni barbare, ni Scythe, ni esclave, ni homme libre mais le Christ en tout et en tous. »
Jésus dénonce ce tribalisme. Quand ses disciples lui rapportent qu’ils ont rencontré un homme qui faisait des miracles au nom de Jésus sans pourtant faire partie des disciples, et qu’ils ont voulu le rejeter parce qu’il ne faisait pas parti du groupe des disciples, Jésus leur dit qu’ils avaient eu tord car « qui n’était pas contre lui était pour lui ». On peut en déduire que celles et ceux qui agissent en faisant le bien sont enfants de Dieu sans le savoir.
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